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Association Loi de 1901

Association Loi de 1901

"In via Virtuti nulla est via" : Ovidius

"Nulle n'est la voie qui ne mène à la Vertu" : Ovide

Devise de la Famille de Biencourt

Depuis la Troisième Croisade aux cotés de Philippe II "Auguste"

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Poype du Marquisat de Villars (Dombes, Ain, France)

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Chemin des espagnols (Camino español)

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Aurillacois, Auvergne, France, Europe

"Voy por rutas imperiales, caminando hacia Dios"

"Je vais au travers des routes impériales, marchant vers Dieu"

 

"Todos los caminos llevan a Roma."

"Tous les chemins mènent à Rome."

 

"Ego sum Via, Veritas et Vita"

"Je suis la Voie, la Vérité et la Vie."

 

"La voie qui peut être exprimée par la parole n'est pas la Voie éternelle" (Lao Tseu)

Les Pays de l'Ain

(Périclave de l'Empire Espagnol)

J

B

L'Ain, le Haut-Rhône, et la Vallée de la Valserine

Les Pays de l'Ain sont principalement définis par 4 pays, séparés de part et d'autre par la rivière Ain, avec :

-d'un coté la Bresse (+ le Revermont) et la Dombes (+ la Cotière);

-d'un autre coté le Haut-Bugey (+ les pays de Gex et de Bellegarde) et le Bas-Bugey (+ le Valromey).

Ils constituent une zone de transition entre la France et la Suisse, mais aussi la Franche-Comté et la Savoie.

Nombreux sont ceux qui ont essayés de s'emparer de ces seigneuries, mais ce sont le Royaume de France et les États de Savoie qui y sont le mieux parvenus.

C'est toutefois dans le Pays de Bellegarde , où se trouve le Haut-Rhône et la Valserine, que les les armées ou Tercios espagnols transitaient. Ils venaient de la République de Gênes, traversaient les Duchés de Milan et de Savoie, pour se rendre ensuite dans les Comtés de Bourgogne et de Flandre.

De fait, depuis la plaine du Rhône, les pays de l'Ain étaient la clef qui menait au Col du Saint-Gothard (Canton d'Uri), point de liaison entre l'Europe du Sud et du Nord, du Rhône au Rhin.

Mais le col verrouillé, seul le pont de Grésin (village de l'Ain) permettait de traverser le Rhône depuis la Savoie et en direction de la Franche-Comté. 

Si ces principautés étaient au XVIème siècle des possessions des Hasbourgs d'Espagne ou de leurs alliés du Saint-Empire-Romain-Germanique dont Charles V était l'empereur; ce n'était pas le cas de la France et de la Suisse :

-La France était gouvernée par François Ier, Valois-Angoulême, cousin de Charles V, héritier des Valois de Bourgogne. En sachant que Charles V, en tant que Duc de Bourgogne -et non pas en tant qu'Empereur- était hiérarchiquement inférieur au Roi de France, et devait lui prêter hommage pour sa terre de Bourgogne.

Le Roi de France, comme l'avaient légitimé les légistes (les juristes), était "Empereur en son Royaume".

-La Confédération suisse, construite par la Bataille de Morgarten de 1315 et le Pacte de Brunnen , se séparant ainsi du Saint-Empire, s'édifia en Confédération de 3 cantons suisses (Schweiz) : ceux d'Uri (qui contrôle le Col de Gothard), de Schwyz et d'Unterwald -dans l'ordre d'intégration des Cantons-.

L'on prête d'ailleurs au canton co-fondateur de Schwyz, qui a donné son nom de Schweiz à la Suisse; une origine mythique suédoise (Schweden) ou gothique à caractère alpin.

En fin de compte, les Habsbourg sont -eux-mêmes- devenus des suisses -malgré eux- car le canton d'Argovie ou Aargau (Pays de la rivière Aar, capitale Aarau), où se trouvait la seigneurie et fief familial d'Habsburg, a été conquis par les suisses et devint leur 16ème canton en 1415.

De plus, en période de Réforme protestante du XVIème siècle, la Suisse est le domaine :

-à Genève (suisse francophone) du Picard Jean CALVIN;

-à Zurich (suisse alémanique, du Saint-Gallois Ulrich ZWINGLI;

auxquels Charles V -descendant des rois 'très catholiques'- a juré de faire la guerre.