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Association Loi de 1901

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Poype du Marquisat de Villars (Dombes, Ain, France)

Histoire des frontières (Boundaries)

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Aurillacois, Auvergne, France, Europe

Dans l'association HUSBONDI nous abordons le concept de frontière selon une perspective transhistorique mais nous comprenons qu’aujourd’hui ce terme soit polysémique et conflictuel. 
C’est le cas de l’Ukraine, dont le nom même signifie frontière.
Pour cela nous nous en remettons :


-Aux droits culturels, actés par la Déclaration de Fribourg, et  constitués par l’Université bilingue de Fribourg, sous le patronage de l’UNESCO et du Palais des Nations de Genève (ONU) : https://www.unifr.ch/ethique/fr/recherche/publications/d%C3%A9claration-de-fribourg-sur-les-droits-culturels.html


-Aux droits des peuples de disposer d'eux-mêmes 

 

Comme le disait Francois-Marie AROUET, dit Voltaire, lequel avait sa résidence à Ferney (Ain), village frontalier de Genève où il cherchait refuge face à la monarchie absolue : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire".

 

Pour autant notre travail cherche à respecter la liberté d'opinion et d'expression, le pluralisme, l'équité, l’impartialité, la neutralité sociologique et la dialectique tout en ayant comme postulats -non exhaustifs- :


-Le concept d’Homme unidimensionnel du philosophe freudo-marxiste allemand Herbert MARCUSE (1898-1979)


-La théorie des Trois générations de Droits humains (qui se superposent l’une sur l’autre) du juriste tchèque Karel VASAK (1929-2015)


-Le concept de Capital culturel du sociologue français Pierre BOURDIEU (1930-2002)


-La théorie du Contrôle culturel dans l’étude des processus ethniques de l’anthropologue mexicain Guillermo BONFIL-BATALLA (1935-1991)


-Pour une théorie du monde multipolaire du philosophe russe Alexandre DOUGUINE (1962-...) 

 

Les frontières ne sont jamais immuables mais mouvantes, elles se déplacent constamment au travers de la chronologie historique de l’Humanité, elles ont marquées (étymologie des marches et des marquisats) spatialement les limites ou les démarcations entre deux ou plusieurs entités, le début ou la fin d’un groupe qu’il soit ethnique, linguistique, religieux, étatique (stabilisateur administratif), ou impérial.

 

À savoir qu'on ne peux pas faire l'étude d'un territoire frontiérisé dans le temps et dans l'espace depuis une structure étatique moderne, tel que l'a fait le roman national de Michelet au XIXème ou de Bainville au XXème, notamment face à l'Autre sociologique de sa contemporanéité, l'Allemagne : Ennemi externe servant à dissimuler ou dissoudre la pluralité d'ennemis internes. 

 

Une frontière se dessine comme une ligne de front à ne pas dépasser pour garantir la paix entre des peuples - pendant un temps -  ou à franchir pour la conquête guerrière- quelle que soit sa motivation - redessinant alors encore d’autres lignes ou limites de frontières sur des portions de territoire, sur terre ou sur mer, déterminés, mais infiniment complexes.

 

Elle est délimitée : 


-en se bornant sur la nature (les bords de mer, les marges des rivières, la profondeur des océans, la vacuité et l'enfoncement des vallées, l'impénétrabilité et l'épaisseur des forêts, les hauteurs des montagnes ou le saisissement de l'air, de l'éther et de l'empyrée cosmique, puis la rareté des ressources naturelles)


-en se centrant sur l’homme :
par un tracé géométrique et mathématique invisible, par une clôture, puis un mur servant de séparation (ou d’union) ou les deux ; 
ou simplement par les forces (re)productives en présence, qu’elles soient démographique, militaire, économique, financière, ou industrielle (primaire, secondaire ou tertiaire) servant de distinction (ou de similitude).

 

Ici, la carte des territoires et de leurs centres et de leurs frontières, y compris anatomique, sanguine, cellulaire, ou synaptique de l’être humain, est à la fois le guide et le porteur d’un message qui explique les limites de toutes choses -leur névralgie-, et comment celles-ci expliquent l’Histoire et la Géopolitique, depuis la porte de sa maison, jusqu’à celle de l’infiniment petit (l’atome) comme de l’infiniment grand (Dieu et l’Univers ou Apeiron), en éclairant le « brouillard de guerre » de l'inconnu.

 

Bibliographie non exhaustive :


BAUNE Colette, La notion de nation en France au Moyen-âge,  in Éléments pour une théorie de la Nation, Revue Communications, Numéro 45, Centre d’études transdisciplinaire de l’EHESS, Seuil, Paris, 1987, pp.101-116.


DEMOTZ Bernard, La frontière au Moyen-Age d'après l'exemple du comté de Savoie (début XIIIe - début XVe siècles), in Les Principautés au Moyen-Age, Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 4e congrès, Bordeaux, 1973, pp. 95-116;


GRANIT Laurence, Naissance d'une frontière à travers le cas Bressan : Bresse bourguignonne, Bresse savoyarde, in Être et devenir des frontières, Le Globe. Revue genevoise de géographie, Tome 137, Genève, 1997. pp. 17-32.